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L’auberge Wildenmann sert à boire et à manger depuis 1426. À l’époque, elle portait le nom de «Wirty zu Buonas». Bien que le terrain correspondant s’étende sur le territoire de Zoug, il appartenait à cette époque aux seigneurs de Hertenstein qui régnèrent longtemps sur le château de Buonas. Cette propriété fut de ce fait source de nombreux confl its. Le restaurant doit son nom, «Wildenmann», aux hommes sauvages, supports héraldiques des armoiries du canton de Lucerne. Depuis 2004, ce restaurant est tenu par Erica Bürli. Son fi ls Dominic, cuisinier passionné plein d’idées savoureuses, en est le chef de cuisine depuis 2019. Les clients peuvent prendre place près d’un poêle en faïence tricentenaire ou savourer la vue sur le lac de Zoug dans une de ses trois salles à l’ambiance agréable ainsi que dans son splendide jardin, particulièrement calme. Ce restaurant couronné de 15 points au Gault et Millau propose des plats saisonniers, sans fi oritures superfl ues, tels que de l’émincé de chevreuil au raisin sur sauce gibier à la crème ou des feuilletés de bolets.

wildenmann​-buonas​.ch

15. mars 2021 Ecco Ascona 01

Restaurant Ecco

La ville méditerranéenne d’Ascona dans le Tessin est très appréciée pour son centre historique au charme enchanteur, pour sa promenade haute en couleur au bord du lac et pour un petit bijou culinaire à la cuisine gastronomique aromatique, le restaurant Ecco de l’hôtel Giardino d’Ascona. Son chef exécutif Rolf Fliegauf – qui a été le plus jeune cuisinier européen à obtenir deux étoiles – aime combiner les textures et expérimenter tout en veillant à ce que les ingrédients gardent leur saveur première. Un tour de force qui a valu à ce restaurant gastronomique deux étoiles au Michelin et 18/20 au Gault & Millau.

giardinohotels​.ch

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06. novembre 2023 L Atelier Robuchon 06

Guide Michelin 2023: Étoiles suisses scintillantes

Là où le Guide Michelin brille de tous ses feux. D’agréables restaurants et de surprenants nouveaux venus.

Certaines étoiles sont loin de se consumer. Mieux encore: d’année en année, de décennie en décennie, elles brillent davantage, leur halo s’agrandit et elles vont même jusqu’à se multiplier. Un beau conte de science-fiction astronomique? Pas du tout, c’est une histoire de gourmets on ne peut plus terrestre, une success-story étonnamment réelle. Bienvenue dans l’univers du Guide Michelin qui décerne chaque année ses légendaires une, deux ou trois étoiles à des restaurants hors du commun tout en se réinventant lui-même de temps à autre. Il y a trois ans, l’«Étoile Verte», une distinction qui récompense la durabilité en cuisine, a rejoint ses scintillantes consœurs. Il existe même aujourd’hui un label spécial pour les prestations de service hors du commun. Quand tout a commencé, en 1926, il n’y avait encore qu’une étoile, et seuls les meilleurs restaurants de la province française étaient testés. Peu après, les choses se sont précisées et les établissements se sont vu attribuer jusqu’à trois étoiles, et, bien entendu, celles-ci se sont mises à briller dans le ciel parisien. Au cours des décennies qui ont suivi, cette distinction annuelle est devenue LE label de qualité des restaurants gastronomiques. De plus, cela fait longtemps que les étoiles ne se contentent plus de briller en Europe; chaque année, les inspecteurs – des professionnels de la branche, sans exception – sillonnent le monde entier. Totalement indépendant, chaque inspecteur parcourt à lui seul 30000 kilomètres par an et mange dans 250 restaurants en tout genre, des bistrots aux temples de la gastronomie en passant par les auberges. Les décisions sont toujours collectives et prises au cours de «séances étoiles». Actuellement, les inspecteurs trouvent leur bonheur en Suisse, à Lisbonne et en Thaïlande. Pour cette série consacrée au guide actuel, nous commençons par la Suisse! 

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03. octobre 2022 Dior2

Des huîtres signées Ralph Lauren

Une promenade design à travers le monde des restaurants de la mode.

Dans «Une robe pour Mrs. Harris», actuelle adaptation cinématographique d’un roman de Paul Gallico, Miss Harris, alias Lesley Manville, est encore très intimidée lorsqu’elle passe du Londres des années 1950 à Paris, ville autrement plus mondaine, à la recherche d’une robe Dior qui soit aussi belle que celle qu’elle a pu voir dans la chambre de son employeuse. Si, à l’époque, la tendance actuelle qui consiste à transformer les marques de mode et de parfum en des lieux gourmands avait déjà existé, Miss Harris n’en aurait sans doute été que plus étonnée. «Monsieur Dior» situé au 30 de la légendaire avenue Montaigne, n’est pourtant que le restaurant (et la pâtisserie) de la maison mère, aménagé dans une bâtisse aux allures de palais dotée d’un splendide jardin intérieur. 

Mais que signifie ce «pourtant» lorsque tout ce à quoi Dior est associé depuis des décennies trouve ici un nouveau couronnement avec une extrême finesse culinaire? Loin d’être intimidant, l’intérieur est accueillant avec ses fauteuils beiges à demi sphériques et au motif à damier légèrement rétro. Tout comme ses murs d’un beau blanc transparent, les grandes fenêtres donnant sur l’avenue ou le jardin et un immense portrait singé René Bouché montrant Christian Dior à table, assis bien droit, un sourire amical sur les lèvres. Toutefois, outre les assiettes en porcelaine Dior et les verres cannelés aux airs de flacons arrangés sur les nappes en lin amidonné, c’est avant tout l’installation murale de Guy Limone qui attire l’attention, ces milliers de minuscules photos provenant des archives de la maison Dior et réunies dans un agréable spectre de couleurs aux tons noirs, blancs et rouges.

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