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On comprendra que la précision soit de mise lorsque les créateurs de gourmandises travaillent à concilier saveurs et esthétique – ou plus exactement mettent les deux à l’honneur. Au Barton G, à Miami, on célèbre notamment le gigantisme culinaire, fidèle à la devise «toujours plus haut, toujours plus vite, toujours plus loin». Un gâteau glacé à 200 dollars? À ce prix, il fera plus d’un mètre de haut. Chaque dessert allie plaisir et amusement. Une tendance qui, certes, n’est pas tout à fait nouvelle. À Vienne, cela fait 175 ans que la confiserie Gerstner K. u. K Hofzuckerbäckerei sait comment étonner les passants avec les œuvres d’art gourmandes qui décorent ses vitrines. Et en les admirant, on réalise très vite que ces délicates figurines en sucre et à base d’autres ingrédients exigent des heures de concentration. Jusqu’à ce que le dernier détail soit peint, toute une équipe aura mis la main à la pâte. Les professionnels gardent la tête froide, malgré les températures souvent caniculaires qui règnent dans les cuisines. Résultat: un régal pour les yeux, dont le palais est toutefois souvent privé. En effet, ces œuvres d’art ne sont en général pas destinées à la consommation. Pour le plaisir des papilles, il faudra se tourner vers l’impressionnante vitrine à gâteaux dont l’opulence n’a rien à envier à l’intérieur impérial moderne de cette pâtisserie-salon de thé.