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La plateforme Support Your Local Artist promeut les artistes de talent vivant en Suisse.

Une petite boutique proposant quelques œuvres choisies réalisées par un jeune artiste auquel nous achetons un tableau après avoir agréablement discuté. Un magasin qui vend de la déco intérieure et des objets tellement beaux que nous pourrions le vider. Acheter local à des artistes, artisans et créateurs encore inconnus, mais qui ne manquent pas de talent, c’est vivre avec eux une expérience pour tous incomparable. L’an dernier, alors qu’en raison du confinement, de nombreuses personnes qui souhaitaient plus que jamais soutenir l’art local se sont retrouvées devant les portes fermées de boutiques et ateliers, une plateforme a également été lancée dans un objectif similaire: «Support Your Local Artist» établit une passerelle entre les artistes et les amateurs d’art. Des créateurs et créatrices des domaines de l’illustration, du graphisme, de la photographie et du design proposent leurs œuvres sur ce site devenu une vitrine pour les talents locaux.

supportyourlocalartist​.ch

28. juillet 2021 St Gallen 01

Les regards au cœur de l’art à Saint-Gall

Des regards artistiques au fil du temps – tournés vers nous et vers les autres.

Les regards jettent des passerelles entre les siècles. Que ce soit le regard douloureux de «Lucrèce» reproduit par Cornelis Bazelaere en 1530, Ferdinand Hodler fixant son propre regard dans un miroir en 1917, ce martyre des débuts du christianisme peint par le Baroche ou encore un jeune enfant dans un tableau impressionniste d’Auguste Renoir. Mais aussi les regards dans les nouveaux médias – avec les photographies de Manon et Urs Lüthi qui se mettent en scène, paraphrasant les stéréotypes sociaux. Ou encore les vidéos de Pipilotti Rist et de Candice Breitz qui questionnent la perception que l’on a du corps aujourd’hui. Pour l’exposition «Blicke aus der Zeit», le Kunstmuseum St. Gallen a puisé dans sa collection à travers les époques et présente depuis le 27 mars des œuvres dont les regards nous font plonger aujourd’hui encore dans des histoires parfois très anciennes.

Saint-Gall – Kunstmuseum
du 27 mars 2021 au 24 avril 2022
kunstmuseumsg​.ch

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21. octobre 2022 Nightmare before Christmas

Du streaming pour qui aime les frissons

Battements de cœur, sueurs froides, frissons et chair de poule: les meilleures nouveautés pour se faire peur à Halloween.

Netflix

«The Midnight Club», disponible sur Netflix depuis le 7 octobre 2022, se déroule dans un hôpital où un groupe de jeunes patients se raconte de sombres histoires et se met en quête de signes surnaturels. «Le Cabinet de curiosités» de Guillermo del Toro est une série d’épouvante qui se compose de huit contes différents diffusés sur quatre jours dans le cadre d’un événement spécial programmé du 25 au 28 octobre 2022. Tim Burton, maître inégalé de l’horreur et de l’étrange, a réalisé la série «Mercredi», une comédie horrifique centrée sur la fille de la très célèbre Famille Addams. Malheureusement, cette série Netflix en huit épisodes ne débute qu’à la fin du mois de novembre et ne permettra donc de passer des soirées spooky qu’après Halloween. On peut également recommander l’adaptation du roman de Stephen King «Le Téléphone de M. Harrigan», «The Watcher» – une série qui puise dans le réel en s’inspirant d’un crime authentique – et «Dahmer – Monstre: L’Histoire de Jeffrey Dahmer» qui promettent horreur et frissons. Si vous préférez du réel pur et dur, Netflix propose une alternative avec la sixième saison du documentaire «Entre les murs des plus dures prisons du monde». Par ailleurs, quelques classiques du film d’épouvante sont sortis le 1er octobre, comme «Annabelle 3» et «Paranormal Activity: The Marked Ones», ainsi que les remakes des «Griffes de la nuit» et de «Vendredi 13».

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11. juillet 2022 Art Basel 01

Chefs-d’œuvre, conflits et crise climatique

Ce qui captive actuellement le monde de l’art – compte rendu de l’édition 2022 de la foire Art Basel.

«Enfin, Art Basel est de retour!» C’est ce qu’ont dû penser cette année de nombreux Bâlois et fans d’art du monde entier lorsqu’à la mi-juin, après les annulations et reports des années précédentes, la plus grande foire d’art du globe a pu à nouveau se dérouler. 

Selon le directeur de la foire Marc Spiegler, Art Basel s’est efforcée pour cette édition d’intégrer les crises actuelles et les préoccupations sociopolitiques dans la thématique artistique tout en veillant à réduire la consommation de CO2 de la foire pour contribuer à la protection climatique. À cette fin, Art Basel a adhéré en 2021 à la Gallery Climate Coalition qui s’est fixé pour objectif d’établir des directives de durabilité environnementale adaptées au secteur de l’art et de définir les mesures à prendre afin d’arriver à une utilisation optimale et écologique des ressources. 

Parallèlement, Art Basel s’est donné pour devise d’aller toujours plus loin, de voir toujours plus grand, d’atteindre les sommets et n’hésite donc pas à s’étendre. Après avoir lancé des manifestations sœurs à Miami et à Hong Kong, territoire controversé en raison des fortes restrictions de la liberté d’expression, Art Basel se tourne vers Paris où une foire se déroulera en octobre sous son égide. 

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