Architecture à Venise

Le Musée historique de Lucerne consacre son exposition actuelle aux légendes de Suisse centrale.

Les légendes racontent des événements extraordinaires, surnaturels ou merveilleux. Elles parlent de fantômes, de sorcières et du diable en personne ou évoquent des événements et personnages historiques. Contrairement aux contes de fées, elles ne sont pas inventées de toutes pièces, mais possèdent un fond de vérité et se transmettent de génération en génération. On comprend donc qu’elles fascinent, fassent frémir et exercent souvent des fonctions éducatives, critiques et morales. On en trouve partout dans le monde. La Suisse centrale est toutefois particulièrement riche en légendes. De la pierre du dragon de Lucerne et de «l’arbalète de Guillaume Tell» aux objets magiques sensés protéger en passant par des manuscrits des XVII^e et XVIII^e siècles, la très vivante exposition «Les légendes de l’espace alpin» du musée de Lucerne présente des objets originaux et des extraits de films se rapportant à 77 légendes originaires de toutes les régions linguistiques de Suisse. L’accent est mis sur leur naissance et leur diffusion, mais aussi sur leur fonction et leur impact. Si vous connaissez d’autres légendes ou que vous en inventez une, vous pourrez également faire partie de l’exposition. Votre légende pourra être jouée spontanément en ombres chinoises au Musée historique ou enregistrée sur une des stations audio du Musée de la nature.

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Barbara Frey – un portrait de la metteuse en scène, directrice de théâtre et lauréate du Grand Prix suisse des arts de la scène.

Au théâtre, si le spectacle nous cloue dans notre fauteuil et capte notre attention, ce sont avant tout ses lacunes qui nous permettent de faire partie de l’ensemble. Créer ces espaces est précisément une des spécialités de la Bâloise Barbara Frey qui a récemment été récompensée par le Grand Prix suisse des arts du spectacle, l’anneau Hans Reinhart. C’est également ce qu’a souligné Markus Joss, membre du jury, dans son communiqué: «Son langage? Des personnages qui, portés par un foisonnement de détails, évoluent dans des tableaux savamment orchestrés. Ses mises en scène ne sont jamais des constructions mentales vides; elles fournissent toujours un espace d’expérimentation pour les sens. Il y a ces magnifiques ​‘lacunes’ qu’en tant que spectateur je suis invité à remplir, précisément parce que tous les détails ne sont pas racontés. Je suis convié à une complicité où mon imagination trouve toute sa place.»

Un regard sur les cultures marquées par l’islam et sur leur importance pour l’art occidental au Kunsthaus Zürich.

Dans «Re-Orientations» – une production du Kunsthaus Zürich sous la direction de Mme Sandra Gianfreda, conservatrice du musée –, l’appréhension des arts du monde islamique par les artistes européens est mise en lumière sous un angle nouveau. Cette exposition de quelque 170 dessins, aquarelles, peintures et photographies, objets en métal, en céramique et en verre, textiles, vidéos, installations et d’un film d’animation est un plaidoyer pour les échanges transculturels par delà les frontières ethniques, religieuses et nationales. Parallèlement, notre rapport à l’héritage culturel est interrogé. Des explications historiques et des définitions permettent au public d’aborder ce thème en profondeur et d’avoir un bon aperçu général du sujet. 

En marge de cette exposition, les cinémas Arthouse proposent un programme de films couvrant l’intégralité du spectre du monde «oriental». Tous les dimanches, une représentation de «Le grand voyage», «Lawrence of Arabia», «Women without men», «Bal» et «A dragon arrives» est au programme du Piccadilly.