18 médailles aux championnats d’Europe et du monde, 18 victoires en Coupe du monde – Max Heinzer compte depuis longtemps parmi les meilleurs escrimeurs.
Max Heinzer, épéiste de Suisse centrale, s’est mis à l’escrime à cinq ans, avec son frère. Il a commencé sa carrière professionnelle au fleuret avant que Gabriel Nigon, le responsable du sport de compétition de la Fédération suisse d’escrime, ne lui suggère de passer à l’épée. Le 7 février 2010, il remportait à Lisbonne la première victoire suisse à l’épée en Coupe du monde d’escrime. Grâce à son style, à la fois rapide, offensif et esthétique, l’escrimeur sportif originaire de Lucerne s’est assuré une place dans le top 10 mondial dès 2009. Et il a encore récemment apporté la preuve de son talent à Antalya, lors des championnats d’Europe 2022 où il a remporté la médaille de bronze en individuel.

Rebalance and reset

Vacances en famille au Tyrol

La Belle Époque sur le lac des Quatre-Cantons
03.octobre.2021
Entre deux chaises
L’autrice Jhumpa Lahiri décrit les petits moments de la vie et leur sens caché.
Lorsque l’on grandit dans un milieu marqué par deux origines culturelles, il n’est pas rare d’avoir l’impression d’évoluer «entre» les deux. Cette circonstance, qui malheureusement va souvent de pair avec des expériences douloureuses, ouvre cependant aussi une perspective que beaucoup n’entreverront jamais: elle permet d’aborder chacune de ces cultures avec du recul et d’avoir une approche plus approfondie. Jhumpa Lahiri, Nilanjana Sudeshna Lahiri de son nom de ville, est née à Londres de parents bengalis. Elle avait trois ans lorsque sa famille est partie s’installer aux États-Unis. À l’école enfantine qu’elle fréquentait, l’enseignante ne l’appelait que par son surnom «Jhumpa», plus facile à prononcer. Lahiri se souvient: «J’ai toujours été embarrassée par mon nom… on a alors l’impression de gêner les gens simplement du fait de ce que l’on est.» Là où d’autres ont été à court de mots toute leur vie ou ne voulaient pas se donner la peine d’en découvrir de nouveaux, Lahiri trouve aujourd’hui les mots justes. Elle a remporté le prix Pulitzer pour son premier ouvrage, «L’Interprète des maladies», un recueil de nouvelles sur les Indiens qui ont immigré aux États-Unis. La langue précise et pleine de poésie avec laquelle elle dépeint si merveilleusement les histoires du quotidien et les choses simples est également au cœur de son dernier roman écrit pour la première fois dans sa troisième langue, l’italien. «Où je suis» parle d’une femme qui se sent moins étrangère dans les différentes cultures que dans la vie. Elle aime un peu trop se réfugier dans la solitude qu’elle s’est imposée, repliée dans un espace entre le bonheur et le malheur, comme si elle voulait empêcher tout sentiment profond de l’approcher.
02.octobre.2022
La précision suisse
Ollies, heelflips, wallrides et le grand rêve olympique.
À l’heure actuelle, Simon Stricker est probablement le plus grand skateur suisse et l’un des rares à pouvoir gagner sa vie avec le sport professionnel. Il suffit de jeter un coup d’œil à ses clips vidéos pour en comprendre la raison. Né en 1991 à Bülach, il vit désormais à Zurich. En 2016, le premier skatepark conçu par Simon a été inauguré à Bachenbülach, dans la région de Zurich et il a également contribué à la conception du Skills Park de Winterthour. Un an plus tard, Simon a ouvert sa propre école de skateboard, la «Stricker Skateboard Academy» dans laquelle il transmet son expérience aux jeunes et aux moins jeunes. En tant que skateboardeur professionnel, il participe à des compétitions internationales et réalise parallèlement des projets créatifs de films et de photos. Les Jeux olympiques de Tokyo sont son prochain objectif majeur, plus précisément la première des skateboardeurs dont la qualification a été retardée par la pandémie.
02.février.2022
Le monde merveilleux de la pensée
La directrice de la Bibliothèque nationale d’Autriche nous donne un aperçu de son univers culturel.
«Nous pouvons plonger dans les livres et nous immerger dans des pensées bien différentes des nôtres, ce qui stimule notre imagination et notre réflexion tout en créant un univers verbal par la simple force du langage.» C’est avec ces mots que Johanna Rachinger décrit une vocation dont elle a fait sa profession en devenant directrice de la Bibliothèque nationale d’Autriche qu’elle dirige de main de maître à tous les niveaux. Excellente manager culturelle, elle fait entrer l’institution dans l’ère du numérique sans pour autant renoncer aux valeurs traditionnelles – une approche internationalement applaudie.

Magazine - Culture & Science mai 2023
Des reines et bourdons
Qu’est-ce qui est petit, rond et porte les couleurs du canard tigré? Quelques faits et chiffres passionnants pour la Journée mondiale des abeilles,…
Magazine - Gourmet mai 2021
Le musée de la viticulture sur le lac de Zurich
Tout ce que l’on sait sur la vigne, les pressoirs et la grande variété des cépages réuni dans un musée.
Magazine - Gourmet juin 2022
De la haute cuisine – au sens propre
De Sydney à Berne, comment les toits-terrasses élargissent à tout point de vue notre horizon.